En janvier 2005, David Drumeaux organisait en Guadeloupe le Lakasa Jazz Festival et on ne l’en remerciera jamais assez. Pour l’occasion, le programme comprenait Richard Bona, Etienne Mbappé, la chanteuse Malia, et le phénomène de Detroit, Amp Fiddler. Rien que ça. Grosse claque donc, que cette plongée dans le neo-funk/soul de Fiddler, à l’occasion de la sortie de son premier album en leader, Waltz of a Ghetto Fly. On retrouve d'ailleurs sur ce disque, plusieurs musiciens qui auront marqué la carrière de Fiddler : Rafael Saadiq, J Dilla et George Clinton. Tout de même. En Guadeloupe, Amp Fiddler n’était pas venu seul, et avait amené dans ses bagages le claviériste prodige James Hurt (avec qui avait joué Jacques Schwarz-Bart sur l’album Dark Grooves en 1999). Bref, énorme soirée, souvenir intact, et donc pensée attristée aujourd’hui à l’occasion de sa disparition. En fouillant dans mes disques, je retrouve aussi Fiddler sur le double vinyl Rebirth en 2009, du fantastique collectif soul jazz de Detroit, Tribe, que je ne peux que vous conseiller également.
Waltz of a Ghetto Fly – Amp Fiddler, 2004
