Soné Ka-La – Jacques Schwarz-Bart, 2006

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En 2006, Jacques Schwarz-Bart fait paraître Soné Ka La, première transcription musicale de son retour au gwoka et à ses racines guadeloupéennes, après son cursus à Berklee, son immersion dans un jazz urbain au contact de Roy Hargrove, d’Angelo ou encore Erykah Badu. Interviewé à la sortie de l’album, Jacques précise : « Soné Ka-La est un concept sur lequel j’ai commencé à travailler en 1990 dans la classe de composition appliquée de Phil Wilson. Au début du semestre, j’avais apporté des compos de jazz moderne qu’il avait beaucoup aimées. Au milieu du semestre, il m’a pris à part et m’a dit : « Je sens que tu peux faire mieux. Je sens que tu as des choses uniques à dire. Oublies que tu es à l’école et apporte moi quelque chose qui représente ce qui est au plus profond de toi ». C’est à ce moment que j’ai commencé à puiser dans le Gwoka et mes émotions d’enfant afin de transposer musicalement toutes les facettes de ma personnalité. À partir de là, les compositions se sont enchaînées. » Il s’appuie sur la paire Sonny Troupé & Olivier Juste pour asseoir le rythme au tambour – et sans batterie, la voix de Jean-Pierre Coquerel pour faire résonner la tradition. Il fait le lien avec l’Afrique, grâce à la guitare de Lionel Louéké et aux percussions d’Abou Diarrassouba. Enfin, Jacques invite des voix qui comptent pour lui : sa mère, Simone, son épouse, la chanteuse Stephanie McKay (ex- Brooklyn Funk Essentials), le timbre si particulier de Jacob Desvarieux et la voix puissante d’Admiral T. Avec également Milan Milanovic, Mark Kelley, Patrice Blanchard, Vicente Archer et Daniel Sadownik.



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